Ministère de la Santé

La Ministre de la Santé, Béatrice CHANSIN, a ouvert, mardi après-midi, le premier séminaire du Plan cancer polynésien dans l’amphithéâtre du Centre Hospitalier de la Polynésie française (CHPF).

 

La lutte contre le cancer est inscrite depuis longtemps dans les politiques de santé de la Polynésie française. Des programmes de dépistages gynécologiques ont ainsi commencé au début des années 2000 et la prise en charge des patients, à travers l’offre des soins, a été inscrite aux schémas d’organisation sanitaire 2002-2012 et au plan santé de 2001-2005.

 

Le cancer est aujourd’hui la seconde cause de mortalité en Polynésie française : le nombre de cas de cancer est augmentation de 15% au cours de la dernière décennie et 600 nouveaux cas par an ont été recensés.

 

« Face à un tel constat, il fallait nous organiser pour répondre de manière plus efficace au développement de cette maladie. Le vieillissement de la population est un facteur d’augmentation. On peut donc penser que nous devrons traiter de plus en plus de cas, car notre espérance de vie s’allonge», a déclaré la Ministre de la Santé.

 

La France vient de lancer son IIIème Plan cancer et la Polynésie veut, à son tour, s’inscrire dans cette démarche.

 

Le premier comité de pilotage (COPIL) s’est réuni le 4 avril dernier avec pour objectif principal de déterminer une méthodologie. Cette année 2014 sera celle de sa préparation, de la définition des étapes et des acteurs impliqués à chacune de ces étapes. Le plan lui-même entrera en action pour les années 2015 à 2020, et un bilan d’évaluation est prévu en 2020.

 

Une méthodologie sur 5 axes prioritaires a été retenue. Ces axes sont la prévention primaire, le dépistage, l’organisation des soins, l’accompagnement du patient et l’observation de la pathologie cancéreuse. Un groupe de travail a été mis en place pour dégager les priorités, les objectifs et les actions à mettre en œuvre durant les 5 années à venir (2015-2020).

 

La Polynésie se dote désormais de toutes les armes pour lutter contre le cancer. Un plan structuré, adapté au Pays et dont les perspectives sont envisagées à court, moyen et long termes permettra une réponse encore plus forte face à ce fléau mondial qui impacte de plus en plus la vie des polynésiens.

Le séminaire qui s’est ouvert mardi est donc une nouvelle étape majeure dans l’élaboration de ce plan. Tous les acteurs concernés ont répondus présent pour créer une dynamique qui permettra d’aboutir à des recommandations attendues pour le mois d’octobre prochain. Le plan cancer sera ensuite proposé au conseil des ministres, puis à l’Assemblée de la Polynésie française avant la fin de l’année.

 

« Nous avons parlé de chiffres, de méthodes, de choses finalement assez froides, mais ne perdons pas de vue que derrière tout cela, ce sont des vies humaines qui sont en jeu, des vies qui tout à coup basculent, la nôtre, peut-être un jour, celle d’un parent, d’un ami, d’un proche, d’un être cher. Le cancer n’est pas qu’une maladie ; il interrompt la vie professionnelle ; il bouleverse le rapport à l’autre. Aussi, l’objectif principal demeure de l’éviter, de le détecter le plus tôt possible et de le soigner le plus rapidement possible. La lutte contre le cancer nous concerne tous ! », a également souligné Béatrice CHANSIN.

 

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